Sauver la planète : une unanimité non violente est-elle possible ?

mini-calendrier

Colloque le 7 décembre 2012 de 9h15 à 17h30 à la Fondation Del Duca
17, rue Alfred de Vigny 75008 Paris - métro Courcelles

La Planète va mal et le développement durable apparaît de plus en plus
comme une chimère. Les seuls scénarios d’avenir crédibles sont ceux qui intègrent des ruptures dans l’orientation du développement économique sous l’effet d’événements dramatiques qui, selon toute vraisemblance, ne manqueront de survenir d’ici la fin du présent siècle.
Face un tel constat, nombreux sont ceux qui pensent que le combat mondial
contre les périls écologiques – au premier rang desquels le changement climatique – relève d’une logique de guerre, tant il semble impliquer un degré de mobilisation collective qui n’a été observé qu’à l’occasion des guerres modernes. La métaphore guerrière est suggestive, mais elle est aussi problématique, car elle met en jeu la violence comme ressort central de l’action. De fait, les hommes ont toujours eu besoin d’ennemis ou de victimes émissaires pour transcender leurs intérêts individuels et unir leurs énergies en vue d’un même but. Or, la violence à grande échelle n’est plus seulement moralement inacceptable : c’est désormais une option suicidaire.

Plus d’information sur http://www.rene-girard.fr

Vos commentaires

  • Le 10 janvier 2013 à 19:51, par Brigitte Charasson En réponse à : Sauver la planète : une unanimité non violente est-elle possible ?

    QUELQUES NOTES PRISES LE 7 DECEMBRE 2012
    AU COLLOQUE ORGANISE PAR LA
    FONDATION DEL DUCA
    A PARIS

    SAUVER LA PLANETE : UNE UNANIMITE NON VIOLENTE EST ELLE POSSIBLE ?

    S’unir pour sauver ce qui nous est commun, faire advenir un monde viable et vivable, reconnaître le caractère imprescriptible de nos responsabilités à l’égard de l’humanité présente et future.

    Voilà ce qui m’avait attirée … voici ce que j’en ai retenu.

    de Alain Papaux : le Droit est devenu puissance ; d’autoritas il est devenu potestas et l’homme a oublié que tout n’est pas à sa disposition. L’homme est la cause première du mal qu’il subit.
    De Mme Dominique Méda : se réconcilier avec la nature ; l’homme doit passer de conquérant à citoyen ; pratiquer le CARE , prendre soin des autres, mais aussi des choses et de l’environnement ; prendre conscience de notre destin commun.
    De Bernard Perret : nous avons besoin de modèles, de modes d’emploi, de médiateurs qui donnent envie de les imiter (« mimesis »). Retrouvons le sens du mot ECONOMISER. Ayons une gérance collective des biens communs, une conduite éco responsable. Que l’écologie soit un nouveau standard de rationalité.

    Je n’ai pas suivi toutes les interventions (et certaines volaient trop haut pour moi). Mais j’ai été contente de vibrer à ces bonnes paroles retenues et ai eu envie de les partager avec vous.

    Janine Prost