Alors que nous rêvons de directives et propositions pour rendre nos paroisses plus responsables de la Création en France, les Eglises du Québec, de Norvège et de Suisse le font...
- En Suisse :
"Oeku Eglise et environnement », créée en 1986, est reconnue aujourd’hui en qualité d’organe de consultation pour les questions écologiques par la Conférence des évêques suisses (CES) et la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS). Oeku élabore chaque année du matériel pour aborder l’un ou l’autre thème environnemental dans les paroisses.
A noter que l’association a mis au point un calculateur de CO2 pour les paroisses. Cet outil doit permettre de procéder aux ajustements nécessaires localement. Il aide à calculer les émissions de CO2 de paroisse et donne accès à des conseils pratiques pour réduire ces valeurs : http://www.oeku.ch/fr/co2-rechner.php. Sur cet autre lien, vous trouverez un guide complet pour les paroisses qui veulent poser des actes concrets et techniques.
Par ailleurs, Oeku est membre des campagnes Eté et Noël autrement.
- Au Québec :
Lancé en 2006, le projet « Église verte » vient en aide aux communautés chrétiennes (surtout de la région de Montréal) dans la mise en oeuvre d’une sensibilisation environnementale. De l’énergie du bâtiment religieux jusqu’à la liturgie, en passant par des campagnes de sensibilisation, le comité vert des communautés peut graduellement rendre la protection de la création plus tangible.
Leur site vaut son pesant de trèfles à quatre feuilles : calendrier des saintes occasions de célébrer la Création, célébrations, citations bibliques, livres... A visiter !
- En Norvège :
Installation de râteliers à vélos sur le parvis des églises, baisse du thermostat dans les lieux de culte, prières pour le climat : l’Eglise luthérienne multiplie les gestes pour se fondre dans la société "zéro émission" que le pays scandinave ambitionne de devenir en 2050. Elle a créé un label "paroisse verte" attribué aux paroisses obéissant à certaines règles, telles l’utilisation du papier recto-verso, le recyclage des déchets, l’achat parcimonieux de fournitures, l’organisation d’une messe en plein-air ou la tenue d’un prêche sur l’environnement au moins une fois par an.
- en Allemagne :
À côté des délégués aux questions environnementales, les Églises nationales allemandes emploient des conseillers ecclésiastiques
pour les questions énergétiques. Leur label « Le Coq vert » est un système de gestion environnementale conçu spécialement pour les paroisses et les petites infrastructures religieuses. Il est en voie d’adaptation pour la Suisse. Dans d’autres pays, il est déjà appliqué avec succès (sous le nom de « Grüner Gockel », « Gallo verde », etc.).