Livre exigeant, qui insiste énormément sur notre devoir à l’égard de la nature dans tous ses éléments : humain, animal, végétal, minéral.
Je crois que les chrétiens français n’ont pas l’habitude d’aller jusque là. D’où l’intérêt de cette lecture.
Reprenant un thème qu’il apprécie, l’auteur reprend à travers les âges l’idée que
toutes les créatures animées et inanimées chantent Dieu et doivent être respectées car elles glorifient ensemble le Dieu créateur.
St Marc d’abord, demande qu’on annonce l’évangile à « toutes les créatures » (et non à « toutes les nations »).
Long recensement de tous ceux qui ont écrit dans ce sens : St Paul, Irénée, St François d’Assise, St Thomas d’Aquin, Montaigne, Calvin, Michelet, Dostoïevski , Berdiaef, Léon Bloy, Claudel.
Cependant, Descartes ne voit dans l’animal qu’une horloge composée de roues et de ressorts.
Pascal est acosmique et Rousseau panthéiste.
A l’homme d’agir en conséquence :
Péguy nous demande d’avoir charité et pitié pour cette nature ravagée
Pour Claudel, la création va du séraphin au minéral.
Pour Jean Paul II en 1984 l’enjeu de l’écologie c’est le sauvetage de l’univers.
Conclusion du livre :
les choses ne changeront que si les personnes changent.
Les chrétiens ont à préparer la parousie cosmique.
Puissent-ils se faire les agents de cette jubilation cosmique !
Notes de lecture transmises par Janine Prost