Sous la direction de Mgr Marc Stenger, il s’agit du CR du colloque à la Fac catholique d’Angers en mai 2008.
Toute la première partie reprend les grandes idées prononcées par les auteurs classiques :
- Véronique Magron (l’homme peut être le gardien intelligent de la nature)
- Mgr Stenger (dans la Bible, l’homme est à l’image de Dieu : il peut toujours intervenir en choisissant la vie ; c’est toute la création qui est associée à la miséricorde de Dieu : pas seulement l’homme ; ce dernier a besoin d’une conversion profonde du cœur)
- Jean Bastaire (l’homme est à la tête d’une fraternité cosmique ; le cantique des créatures de St François est l’écho fidèle du Fiat)
- Jean Gaillard (le salut opéré par le Christ s’étend à toute la création)
- Jean-Pierre Ribaut (cite les actions concrètes des chrétiens : le monastère de Solan, l’antenne et le réseau « environnement et modes de vie », les campagnes vivre autrement)
- Olivier Landron (cite tous ceux qui ont aidé à l’agriculture biologique).
La 2e partie traite des sciences humaines en matière d’écologie. Et là j’ai découvert et compris les risques de déviations graves :
- la nature a droit au bonheur, donc appliquer le malthusianisme
- pour une terre habitable, il faut un repli démographique
- il existe des anthropophobes, éco guerriers dont le commandement est : « tu ne procréeras pas » (car ce serait une menace pour la terre)
mais aussi des analyses pertinentes :
comment se limiter quand il n’y a plus de contrainte ?
Nous ne mesurons pas l’impact de nos actions sur le monde et face aux chiffres alarmants, nos réactions psychiques sont inquiétantes :
- un demi scepticisme (je ne suis pas la cause du mal)
- un hyperactivisme (il n’y a pas de temps à perdre)
- la dépression (la responsabilité est trop lourde)
- un hyperoptimisme (la science trouvera toujours des solutions)
- la fuite en avant (perdu pour perdu, profitons)
- une pseudo indifférence (il y a saturation)
Depuis 100 ans la pression de l’homme sur l’environnement a été multipliée par cent... mais nous ne croyons pas ce que nous savons.
Le remède est de se projeter dans un avenir d’après la catastrophe : la prendre au sérieux et faire qu’elle ne se produise pas tout en vivant sereinement le temps présent.
Les derniers chapitres décrivent la création de la nature à travers l’art :
- la tapisserie (Lurçat et Dom Robert)
- le jardin planétaire de Gilles Clément
- la musique (St François d’Assise, opéra de Messiaen)