Le projet ECO-ECOLE est né dans le prolongement de la Conférence de RIO en 1992. Il s’agit d’un programme international d’éducation à l’environnement, présent à ce jour dans plus de 40 pays.
En France 210 établissements étaient labellisés pour l’année scolaire 2007/2008. Dans le monde, leur nombre dépasse 21 000.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Lorsqu’une école primaire, un collège ou un lycée public ou privé se porte volontaire, à l’initiative d’un membre du corps enseignant le plus souvent, c’est toute la communauté qui est invitée à participer : élèves, parents, enseignants, direction, personnel, en lien avec des associations, en partenariat avec la mairie.
Les 5 thèmes prioritaires sont :
— l’alimentation,
— la biodiversité,
— les déchets,
— l’eau,
— l’énergie.
La méthodologie propose 7 points :
— Former un comité de suivi
— Réaliser un diagnostic environnemental
— Rédiger un plan d’action
— Mettre en place contrôle et évaluation
— Etablir des liens avec le programme scolaire
— Impliquer l’école et la communauté dans le programme
— Enfin, définir l’éco-code, en faisant appel aux talents artistiques des élèves.
Il existe des relais pour aider à la mise en œuvre de ces projets.
Ce qui apparaît très intéressant, c’est qu’il s’agit d’un programme où chacun a une place. On fait d’abord un état des lieux puis on choisit un objectif à atteindre en fonction du terrain et des personnes. L’établissement peut être récompensé par l’attribution d’un label accompagné d’une plaque apposée sur les murs.
Comment procède-t-on ? Il y a un appel à projet pour s’inscrire, en Avril ou Mai ;
En juin, c’est le moment de la validation de la demande ; enfin, c’est à la rentrée de septembre que ça démarre.
Dans notre région, parmi d’autres, on peut citer :
Le collège Fr. Mitterand à Moissac , l’école élémentaire des Ambrits à Cornebarrieu, le collège G. Brassens à Montastuc la Conseillère ; à Toulouse, le Caousou entame sa réflexion.
C’est un projet très fédérateur et porteur de sens pour une éducation au développement durable.
N’hésitons pas à le proposer aux enseignants que nous connaissons. C’est de responsabilité et de citoyenneté qu’il s’agit !!!
Pour ceux qui seraient intéressés, vous pouvez trouver des infos sur internet, sur le site éco-école.
Pour Radio Espérance