Sur les conseils de Jean Pierre Raffin j’ai lu « l’agriculture en France aujourd’hui », émanation du secrétariat général de la CEF.
Document en effet éclairant sur la situation qui concerne 1.500.000 hommes et femmes, affectés par les décisions de la PAC (qui, au cours des ans, n’a pas toujours eu les décisions adéquates).
Alors que dans mon enfance les campagnes étaient occupées par les ruraux, maintenant cet espace est partagé entre :
- des activités économiques
- une fonction résidentielle
- une autre récréative et touristique
- un rôle de protection de la nature.
Et 80 à 90% des ruraux ne sont pas des agriculteurs.
En plus, 40% des revenus des agriculteurs ne sont pas agricoles... Voilà qui remet les choses au clair.
Ces 10 dernières années il y eu 20% d’agriculteurs en moins (agrandissement des exploitations et croissance urbaine).
Et il y a de grosses inégalités selon les régions.
Les gros problèmes des agriculteurs du Sud sont analysés.
Tout le livre est écrit cependant comme une réflexion qui anime un désir de vivre et de faire vivre.
C’est pourquoi, après une analyse qui m’a parue assez pessimiste, heureusement sont évoqués les remèdes et les initiatives.
Les trois fonctions du métier d’agriculteur y sont reprises : économique, environnementale et sociale.
En effet, ils participent à l’aménagement du territoire, sont gestionnaires de biens publics tels que la terre et l’eau. Le souhait est qu’ils pensent toujours au bien commun : l’agriculture c’est pour nourrir ; la croissance doit être au bénéfice du plus grand nombre et il faut inventer des politiques de solidarité mondiale.
Dialoguons avec les agriculteurs, redonnons leur confiance c’est un devoir de solidarité universelle.