La conduite « écologique » (n°18)

Le transport automobile a des effets négatifs sur la planète à plusieurs titres :

1/ Il participe à l’épuisement des ressources pétrolières.

2/ Il est à l’origine de nombreuses pollutions : bruits, emprise au sol des routes et autoroutes, rejets de gaz à effet de serre, produits dérivés toxiques ou dangereux.
Si la voiture participe largement à notre bien-être, il est essentiel de ne pas perdre de vue que ce n’est pas responsable, aujourd’hui, de l’utiliser sans discernement. Pour cela, nous pouvons nous poser quelques questions simples :

 ? Ai-je bien étudié les alternatives : covoiturage, vélo, transport en commun…

 ? Mon véhicule est-il proportionné à mes besoins ?
Dans tous les cas où la voiture est choisie, il y a beaucoup de moyens pour en limiter ou en réduire les effets négatifs :

Tout d’abord, on doit éviter de faire tourner son moteur inutilement à l’arrêt. Les voitures modernes ne nécessitent plus un préchauffage avant de rouler. Par contre, il est important de démarrer lentement, surtout l’hiver, pour laisser le moteur se réchauffer et limiter les émissions de gaz.
Au-delà de 30 secondes d’arrêt, il y a intérêt à couper le moteur.
Attention à la conduite dite « sportive »avec des démarrages ou des freinages brusques.
Pour avoir une conduite écologique, il faut anticiper pour adapter sa vitesse à la situation et éviter les freinages et changements de rapport inutiles. Il faudrait aussi passer rapidement au rapport supérieur et rétrograder le plus tard possible.

N’oublions pas que dans les bouchons des villes ou lors des départs en vacances, les rejets de composés organiques volatils sont 3 fois supérieurs à ceux produits pour le même trajet si la circulation est fluide. Nous en connaissons les effets sur la santé.

Un coffre de toit, si on en n’a plus l’utilité, doit être enlevé. Des pneus correctement gonflés, l’entretien régulier du filtre à air et du filtre à huile participent à limiter les effets négatifs de nos voitures.

Enfin, ayons le souci de recycler tout ce que notre véhicule engendre comme déchets :
Les pneus, dangereux lors de la combustion, doivent être déposés dans un garage.
Les batteries qui contiennent du plomb, très toxique ; l’huile de vidange dont 1 litre versé dans la nature peut contaminer 2 millions de litres d’eau, sont à déposer dans les déchetteries ou un garage après s’être assuré qu’il pratique bien le recyclage.
Evitons si possible les produits de nettoyage avec savon et détergents ; bien souvent l’eau chaude et la haute pression suffisent.

Pour montrer que les mentalités changent, que l’urgence s’impose et que des solutions existent, je peux donner 2 exemples :

En Suisse, on suit un stage d’éco-conduite, pour l’obtention du permis de conduire.

En France, La Poste a entrepris la formation de ses 60 000 facteurs à l’éco-conduite ce qui se traduira par une économie de carburant de 15% soit 4 millions d’euros.

Pour Radio Présence