L’écovolontariat (n°139)

1 heure, 1 jour, 1 WE ou plus à donner…
Voici quelque chose qui peut vous intéresser.

 ? Recueillir des données sur des oiseaux, des chauves-souris, des amphibiens ;
 ? Suivre le retour ou le départ des migrateurs ;
 ? Inventorier les arbres remarquables et les faire découvrir à des publics scolaires ;
 ? Entretenir un sentier pédestre en montagne ;
 ? Assister éleveurs et bergers pour protéger leurs troupeaux ;
 ? Créer des murs en pierres sèches en Lozère…
 ? Recueillir et soigner les tortues ;

Ce sont quelques unes des propositions d’écovolontariat.
Mais, au fait, de quoi s’agit-il ?
L’écovolontariat désigne toute action bénévole de terrain dans un but de :

— préservation de l’environnement, protection ou valorisation des espèces et des habitats naturels.
— sensibilisation du volontaire à la protection de la biodiversité et à l’écocitoyenneté.

L’écovolontaire offre de son temps, de son savoir, de sa motivation et de son énergie.

L’écovolontariat est un formidable moyen d’apprentissage, de partage, d’échanges et d’enrichissement personnel. C’est aussi un très bon outil d’éducation à l’environnement.

Les projets d’écovolontariat doivent être portés par des structures locales (associations, communes) en cohérence avec les besoins et les problématiques du territoire. Pour une garantie de durabilité du programme de conservation, la population locale doit être impliquée dans les processus du séjour, que ce soit au niveau de l’hébergement, de la restauration, des animations, de la formation des bénévoles, mais aussi dans la préservation de l’environnement. Un suivi scientifique ou technique sera mis en place afin de vérifier les impacts réels et s’assurer du bénéfice de ces actions sur la nature et le cadre de vie.

Il faut noter aussi que ces chantiers sont accessibles au grand public, ne nécessitent pas, dans la plupart des cas, de compétences particulières car les structures d’accueil forment ses volontaires. Lorsque l’activité le permet, c’est ouvert aux personnes handicapées.

Le volontaire ne finance pas le fonctionnement du programme. Il offre son temps…pas son argent (mis à part le transport). Par contre, dans certains cas, il peut être indemnisé (par exemple : le Service Civique).

La « Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’Homme » ainsi que l’Association « A pas de loup » ont créé un site « J’agispourlanature.org ». Ils recensent ces projets qui peuvent intéresser plus d’un parmi nous.

Pour Radio Présence