Avec un titre pareil, le programme est tracé ! Quand nous ergotons sur « sobriété joyeuse » ou termes de ce genre, elle a trouvé les mots catégoriques pour décrire sa vie de tous les jours dans sa « propriété »campagnarde.
Vie dépouillée, sans confort, aux gestes naturels qui remettent les choses en place (et vie qui contraste tant avec sa vie parisienne).Même les vêtements y sont à faire durer car ils simplifient la vie et s’éloigner de la seule apparence permet d’aller vers d’autres richesses.Elle y goûte l’infinie grandeur du silence où elle épie les moindres bruits entendus et les moments arides et nus de la solitude lui sont maintenant nécessaires.
Elle n’y tue qu’à bon escient et dignement ( insectes, souris, chatons, agneau, cochon ...)
En possédant plus de bibelots décoratifs que d’objets vraiment utiles elle s’aperçoit que « mieux est plus mal ».
Bref, en une langue savoureuse et riche, tous sens en éveil, elle décrit les gestes simples de l’économie qui se haussent jusqu’à la beauté et les joies simples qui confinent au bonheur.
J’y ai personnellement revécu (avec un peu de nostalgie) la richesse de ces temps révolus où on allait à l’essentiel.
A vous, les jeunes générations, de dire si vous êtes encore prêts à retrouver ces joies là !