L’automne est déjà bien entamé ! Et avec lui le temps de nettoyer les jardins, de faire les dernières récoltes et de planter.
Nous avons pu voir très récemment sur des panneaux publicitaires en ville ou sur le catalogue des jardineries BOTANIC : « Octobre vert = tous au bio avant l’hiver ». Sur la 2e page du catalogue = « La révolution écologique est en marche »
Eh oui, cette chaîne de jardineries a décidé de s’engager fortement pour la planète et nous invite à bousculer nos habitudes pour inventer de nouvelles façons de faire, plus responsables et plus respectueuses de l’environnement, plus innovantes et plus modernes. C’est ainsi que tous les pesticides ont été remplacés par des produits écologiques avec, qui plus est, mise en place d’un conseiller en éco-jardinage. Les matériaux non dégradables tels que les pots en plastiques sont peu à peu remplacés par du bois, de la fibre de coco et autres matières naturelles.
En 2005, dans le cadre du programme « Eau et pesticides = effets sur la sante et l’environnement », 25 jardineries de l’agglomération de Rennes et des 4 bassins versants qui alimentent cette région en eau potable ont signé la Charte « Jardiner au naturel, ça coule de source ». Il s’agit de diminuer la vente de pesticides aux particuliers et de promouvoir des matériels et des techniques de jardinage plus écologiques mais aussi de former les vendeurs aux solutions sans pesticides.
Des initiatives étrangères nous montrent la voie = Au Canada , en 2003 sous la pression devenue très forte pour que cesse l’utilisation « cosmétique » de pesticides chez les particuliers, le plus gros distributeur LOBLAW a décidé d’arrêter de vendre des pesticides chimiques. Cette mesure s’accompagnait d’actions d’information et de sensibilisation des consommateurs les invitant à changer leurs pratiques dans le jardin.
En France, de nombreuses villes et même des Conseils généraux ont entrepris une démarche responsable dans l’entretien des Espaces verts : plus de 40 jardins, squares et parcs à Paris.
A Lyon, dans un souci de gestion écologique, les herbicides sont remplacés par du desherbage thermique, les insecticides par une lutte intégrée grâce aux coccinelles et l’utilisation d’engrais est réduite grâce à la mise en place de composts et tapis végétal.
La ville de Caen distribue des larves de coccinelles chaque printemps à ses administrés.
La ville de Lannion a divisé par 10 les quantités de produits utilisés.
Dans notre Région, Pamiers est dans cette démarche aussi avec une action d’information et de sensibilisation des enseignants et des riverains.
Auch et le Conseil Général du Gers ont amorcé une réflexion et les volumes utilisés sont déjà en forte baisse.
De nombreuses autres initiatives voient le jour. Pourquoi ne pas interpeller nos élus, pourquoi ne pas réclamer tel produit dans nos jardineries. C’est notre pouvoir de citoyen et de consommateur responsable.
Pour Radio Présence