J’ai eu d’abord bien du mal à me procurer ce N° 196 : « une planète à sauver ». Maintenant que
je l’ai lu je l’ai trouvé très en phase avec nous.
Autant que faire se peut, Didier Hauglustaine démontre le risque de réchauffement climatique. Je suis
seulement étonnée qu’il ne fasse pas figurer le transport aérien sur son camembert de l’origine des gaz à effet
de serre . Quand il dit que le citoyen ne voit pas ce qu’il peut faire quand on lui parle du protocole de Kyoto,
je veux bien le croire. A nous de le lui expliquer.
François Euvé, « christianisme et écologie font-ils bon ménage ? »reprend l’historique de son supplément
RVX mais il lie bien ici action écologique et justice sociale : l’humanité devrait réparer les dommages qu’elle
a causés et j’approuve sa conclusion quand il demande une auto-limitation et dit qu’il faut renoncer à
certaines formes de puissance quand elles ne conduisent pas à un vrai profit pour tous.
Véronique Badets fait un bref compte-rendu de Planète vie planète mort et relève que l’Eglise de France fait
figure de débutante en la matière (ce dont je suis de plus en plus persuadée quand je lis l’article suivant où
Paul Bodenham relate Bâle 2005 et cite l’action des Eglises d’Angleterre avec leur campagne « opération
Noé » : Dieu a passé une alliance avec Noé et c’est nous qui la trahissons. L’Eglise doit nous apprendre à vivre
en harmonie avec les autres et avec la Création en faisant attention aux pauvres car ils dépendent, plus
encore que les riches, de la nature pour vivre.
Sarah Numico, du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, constate que beaucoup de prêtres ne
considèrent pas l’environnement comme un souci pour eux. Pourtant, environnement et questions sociales
sont liées.
Le Tchèque orthodoxe Roman Juriga dirige un lieu pilote où on donne aux responsables de paroisse des
cours sur les économies d’énergie. On y vit des revenus d’une éolienne sur le terrain.
La Suisse Céline Ehrwein témoigne des exigences qu’elle s’impose dans son comportement quotidien ... et je
repense là à notre projet de témoignages de chacun.
L’étude se termine par des pistes pour agir, des conseils de lecture ... et un questionnaire de Véronique
Badets sur nos réactions... C’est là que j’ai envie de me manifester, pensant que l’atelier pourrait aussi se
manifester collectivement.