On nous parle souvent des gaz à effet de serre. Mais il peut être utile de se redire de quoi il s’agit et comment çà se passe. Quand on a bien compris quelque chose, on est mieux à même de se comporter d’une manière plus adéquate.
L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet la vie sur la Terre. En effet, plusieurs gaz forment une « barrière » autour de la surface du globe permettant de retenir la chaleur du soleil renvoyée par la Terre. Il suffit d’imaginer notre planète comme une serre de jardinier : les gaz à effet de serre (dont l’abréviation est GES) agissent comme les vitres qui retiennent la chaleur, réchauffant l’intérieur de la serre. L’effet de serre naturel permet d’avoir une température moyenne de +15° sur Terre. Sans cela, il y ferait -18° et toute vie serait alors impossible.
Mais voilà, notre mode de vie engendre des émissions de GES en quantité largement supérieure à ce que la planète peut recycler. Ces Gaz supplémentaires s’accumulent donc dans l’atmosphère et retiennent plus de chaleur qu’à l’état naturel. C’est ce qui dérègle nos climats. Nous avons tous à l’esprit des exemples de ces perturbations graves.
En France, les émissions de gaz se décomposent à peu près de la manière suivante :
? 26% sont dus aux transports,
? 20% à l’industrie,
? 19% à l’agriculture
? Et 19% à l’habitat
? Le reste étant partagé entre la production d’énergie et le traitement des déchets.
Nous pouvons tous agir à notre niveau pour réduire notre impact : laisser la voiture au garage, baisser le chauffage et éviter la clim, utiliser des appareils économes en énergie, éteindre les veilles, etc. mais aussi nous alimenter de façon plus durable !
Si se nourrir est vital, protéger le climat de notre planète doit l’être aussi. Or l’alimentation est un poste important dans nos émissions de GES. On a calculé qu’un repas moyen équivaut à émettre 3 kg d’équivalent CO2. Cela s’explique par le fait des émissions engendrées pour cultiver ou produire un aliment mais aussi le transformer, l’emballer, le transporter, le conserver au froid et le cuire.
Les impacts varient beaucoup selon leur mode de production et la distance qui les séparent du lieu de consommation.
La viande pèse lourd en GES : il faut 7 kg de céréales pour produire 1kg de bœuf.
De plus vaches, chèvres, moutons rejettent, en ruminant, 20% des émissions mondiales de méthane, un autre gaz puissant pour accroître l’effet de serre.
Faisons quelques comparaisons :
? La production d’un kg de veau rejette la même quantité de GES qu’un trajet automobile de 220kms,
? Pour l’agneau de lait, 180 kms,
? Pour un Kg de bœuf, 70kms,
? Enfin, pour 1kg de Porc, 30kms.
Et si nous limitions la quantité pour privilégier la qualité !
Pour Radio Présence