Le dernier livre de Nicolas Hulot

« POUR UN PACTE ECOLOGIQUE »
Nicolas Hulot avec le comité de veille écologique
Editions Calmann-lévy, novembre 2006,18 euros

Nous le savons : l’activité humaine est en train de bouleverser les équilibres naturels qui ont rendu notre planète habitable. Le compte à rebours a commencé. Pour d’innombrables espèces animales et végétales, il est déjà trop tard. Quant aux hommes, ils sont des centaines de millions souffrir de l’affaiblissement de leurs ressources et de la pollution, et seront demain encore plus nombreux à être victimes des dérèglements climatiques qui les chasseront de leurs terres et les pousseront à émigrer au Nord.
Les hommes politiques des pays dits riches s’affrontent sur des questions qui paraîtront bientôt dérisoires devant la montée des périls écologiques. Pourtant, il n’est peut-être pas trop tard. L’élection présidentielle de 2007 en France est l’occasion de placer l’écologie au cœur du débat politique et d’élire un candidat capable d’infléchir la trajectoire qui nous mène vers l’abîme. Nicolas Hulot et le comité de veille écologique de sa fondation font dans ce livre des propositions au futur Président de la République dont voici les grandes lignes :

    • En économie, une logique de la durabilité,
    • Pour l’énergie, organiser une baisse de la consommation,
    • En agriculture, produire autrement,
    • Pour les territoire, contenir l’extension périurbaine et relocaliser les activités humaines,
    • Pour les transports, sortir du tout routier,
    • Dans la fiscalité, établir le véritable prix des services rendus par la nature,
    • Pour la biodiversité, faire entrer la nature dans l’aménagement du territoire,
    • Pour la santé, prévenir avant de guérir,
    • Pour la recherche et l’innovation, sortir l’écologie scientifique de l’isolement,
    • En politique internationale, prendre l’initiative.

Suivies de cinq propositions concrètes à mettre rapidement en œuvre :

  • a) Mettre l’environnement au cœur de l’Etat avec un vice-premier ministre chargé du développement durable,
  • b) Instaurer une taxe carbone en croissance régulière jusqu’à la réduction par quatre des émissions de gaz carbonique,
  • c) Offrir un marché à l’agriculture de qualité en réorientant progressivement les subventions agricoles vers une restauration collective à base de produits certifiés et de proximité et en négociant une réforme de la PAC qui aille dans ce sens,
  • d) Soumettre systématiquement les orientations du développement durable au débat public,
  • e) Promouvoir une grande politique nationale d’éducation et de sensibilisation à l’écologie et au développement durable.

A méditer avant les élections !
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