Le composteur de type enclos
Les structures les plus simples sont de type enclos en cercle ou en carré. Autour de quatre piquets
correctement fichés dans le sol, on déroulera un grillage à petites mailles sur une hauteur d’environ un mètre
et sur une surface suffisamment large pour faciliter le retournage de la pile.
Ce système est peu coûteux, mais pas très pratique car l’absence de porte demande plus d’efforts pour la
prise en main de la fourche. L’idéal est de construire deux structures pour passer la pile de l’une à l’autre.
Bien que facile à construire, ce composteur offre vos déchets verts et ménagers à la vue de tous.
Les bacs
Les bacs sont plus résistants et plus discrets que les enclos. La technique demande de l’habileté, mais leur
réalisation reste peu coûteuse. Trois côtés peuvent êtres montés avec n’importe quels matériaux et resteront
solidaires entre eux. Ils peuvent être élevés en parpaings sans mortier ou encore avec d’anciennes palettes
fixées ensemble de façon permanente. Le quatrième côté fait office de porte amovible et facilite ainsi la
manipulation de votre pile. Au moment du retournage, le futur compost est épandu sur le sol, ensuite la pile
est reconstituée dans le bac. On peut aussi ajouter un couvercle qui fermera le tout.
Le composteur rotatif
Un composteur rotatif peut être fabriqué à partir d’un baril muni de trous d’aération. Les plus sophistiqués
porteront des ailerons interne pour faciliter le brassage de la pile. Une porte sur charnières est réalisée pour
l’ajout de déchets. Pour mélanger leur contenu, les barils sont roulés dans les jardins.
Divers modèles sont commercialisés. Cette technique n’offre pas un contact direct avec le sol. De ce fait, les
micro-organismes des sols, les insectes et les vers de terre ne font pas leur travail. Pour obtenir un bon
compost, il vous faut accompagner vos matériaux organiques d’une quantité suffisante de terre de jardin et
rouler le baril tous les deux jours.
« La boîte de Nouvelle-Zélande »
Le meilleur des composteurs relativement énergétique est la boîte dite « de Nouvelle-Zélande ». Construite
sans fond sur une hauteur de cinquante à soixante centimètres, à partir de lattes de bois espacées pour assurer
une bonne ventilation, elle comporte trois compartiments en rangée ; le compost est retourné d’un rang à
l’autre. Un couvercle empêche le lessivage des déchets organiques en cas de pluie. Facile à construire, elle
est esthétique et permet de mettre en œuvre plusieurs piles.