Le vélo comme mode de transport partagé : l’idée fait son chemin et la
technologie l’y aide. Le Grand Lyon vient ainsi de mettre à disposition 2000 vélos répartis sur 200 stations à
Lyon et Villeurbanne. Pour retirer un vélo, il faut disposer d’une carte vélo’v que l’on présente devant un
lecteur optique, de choisir son vélo sur sa borne, puis de le déverrouiller ; le vélo peut être reposé dans
n’importe quelle autre station : il suffit de l’enclencher sur la borne d’accueil, qui reconnaît le vélo et
interrompt la location. Il sera également possible d’utiliser son mobile.
Le Monde précise que "le Vélo’v est une sorte de bicyclette « intelligente », issue de trois ans de recherche.
Elle est munie de quatre points de contrôle numérique qui vérifient après chaque utilisation que les freins, les
vitesses et le phare fonctionnent correctement, ainsi que le gonflage des pneus. Les vélos défectueux
resteront bloqués sur leurs bornes et l’information sera envoyée à un central." (Source)
A Rennes un tel système existe depuis 1998 avec deux cent vélos et vingt cinq stations.
Pour Rennes et Lyon, l’initiative de la mise en place de tels
systèmes revient aux entreprises délégataires pour le mobilier urbain (Clear Channel pour Rennes et JC
Decaux pour Lyon). Il est à noter que notre champion national ne fut pas le pionnier... A la Rochelle, une
expérience avec des vélos en complet libre service avait échoué : les vélos étaient jetés dans le port. A
Copenhague et dans plein d’autres villes du Nord, cela marche très bien avec un système similaire à celui des
caddies en France (il suffit d’insérer une pièce d’1 Euro). Pour des réflexions complémentaires de fonds sur
la mobilité urbaine, vous pouvez consulter : http://www.groupechronos.org/