Le geste solidaire de ma semaine

Tel était le thème de partage en petits groupes au cours de l’après-midi de la rencontre CCC à Troyes les 9 et 10 janvier 2010.
Nous vous en proposons un compte-rendu. Il souligne qu’il n’est pas nécessaire de poser des actes extraordinaires pour vivre la solidarité, et qu’il existe un lien indissociable entre solidarité et préocupations écologiques. Pour que le développement soit durable, il ne peut être qu’équitable et solidaire dans l’idée d’une destivation universelle des biens.

Quel est le geste solidaire de ma semaine ?

– Une rencontre fortuite en sortant de la cathédrale.

– Un abonnement à ENERCOOP (100% énergies renouvelables) au lieu d’EDF.

– Les restes du repas de fête du jour de l’an, congelés, apportés et partagés avec une amie.

– En un geste de refus du confort : les 6 étages montés à pied, occasion de rencontres dans les escaliers.

– A la préparation du forum de Nevers, rencontre d’un aveugle père d’un jeune offrant ses 2 pièces pour une réunion CVX.

– Vivre autrement à une caisse de supermarché : payé à la place de la dame qui avait un problème.

– Prière de pardon pour manque d’attention à un quémandeur dans le métro.

– Trouvé un geste autre qu’un cadeau lors d’une visite à la maison d’arrêt (car c’est interdit).

– Tirage au sort pour les cadeaux de Noël (donateurs et bénéficiaires) ; entraide pour faire le cadeau ensemble.

– covoiturage professionnel pour faire des économies.

– Approvisionnement de proximité en pratiquant une AMAP.

– Accueil d’une famille accompagnant un malade à l’hôpital.

– Participation à un cercle de silence.

– Témoignage dans la revue Vie Chrétienne.

– Dans l’élaboration du budget de formation professionnelle, accueil de participants sans moyens financiers.

– Mise en valeur du talent de conciliation dans une médiation familiale.

– Aide à un jeune ayant des problèmes moteurs

– « Hiver solidaire » : donner de la chaleur humaine à un SDF dans une paroisse.

– Malgré un conflit, relation rétablie grâce à la fabrication de compost dans un jardin partagé.

– Espérance réamorcée auprès d’une jeune fille dans un centre d’hébergement.

– Dans un quartier, échanges entre voisins et accueil d’un jeune couple nouvellement arrivé.

– Changement de vie : en quittant une maison pour un appartement, aller vers plus de simplicité.

– Attention à l’achat de produits locaux selon les besoins réels.

– Echange d’objets dont on n’a plus l’utilité.

– Déplacements à vélo ou en train au lieu de l’auto.

– Aide au déneigement, lutte contre la solitude.

– Consommation quotidienne réduite pour éviter l’empreinte écologique.

Frappée par les petits gestes qui portent loin, les occasions fortuites à saisir, la solidarité qui se transforme en fraternité, qui rappelle l’alliance (dont on a parlé souvent aux SSF) et qui se traduit par un regard d’amour.