Etudes : exigence écologique chrétienne / avenir de la Création

Deux articles intéressants dans ces deux numéros de 2005 :

  • Septembre 2005. L’exigence écologique chrétienne par Jean Bastaire. L’écologie est un signe des
    temps pour l’Eglise. Elle lui pose une question qui est loin encore d’être entendue dans toute sa
    profondeur révolutionnaire : révolutionnaire pour la foi chrétienne, révolutionnaire aussi pour
    l’écologie. http://www.revue-etudes.com/etudes/interieur.php?id_num=24333
  • Juillet-Août 2005. L’avenir de la Création par Christoph Theobald. La mission de remplir la terre et
    de la dominer, donnée au Sixième Jour, doit aujourd’hui être intégrée dans la perspective plus large
    de l’hepta-méron
    « l’œuvre » en sept jours , laissant le repos sabbatique assainir notre manière
    d’être et d’habiter le monde.
    http://www.revue-etudes.com/etudes/interieur.php?id_num=24326

Vos commentaires

  • Le 11 mai 2007 à 11:12, par Marc Declerck En réponse à : Etudes : exigence écologique chrétienne / avenir de la Création

    Voir aussi dans le numéro D’Etudes d’Avril 2007 :

    Les nouvelles noces de l’Homme et de la Terre

    Abstract :
    [...] sont en concurrence des interprétations extrêmement contrastées du développement durable. Soit on taille trop court et il ne désigne alors que la prise en compte de l’environnement naturel, dans sa réduction écologiste ou environnementaliste - un instrument de protection de la faune et de la flore- ; ou encore, il n’est qu’un instrument d’adaptation de l’entreprise aux nouvelles normes de qualité pour la prévention de conflits sociaux ou de polémiques avec les consommateurs. Soit on taille trop large, dans la tentation idéologique et hégémonique du tout « durable. » (cf. l’idéologie écologiste des années 1960-1970.) Le développement durable porterait alors les trois traits distinctifs de l’idéologie au sens de Paul Ricoeur, à savoir l’effet de falsification de la relation au réel (mensonge, dissimulation ou exagération), la fonction de légitimation d’une prise de pouvoir (asseoir son autorité sur un diagnostic présenté comme indiscutable de la réalité) et sa fonction de réinterprétation narrative, produisant un grand récit sur la place de l’homme dans l’histoire du monde. Parce qu’un rapport d’expert ne fait pas un projet politique, il convient d’interroger l’idéologie technoscientifique de l’expertise, à mi chemin entre science et politique. Face à la complexité des situations, la perplexité de la décision publique peut être tentée par l’argument d’autorité de l’expert (climatologue, biotechnicien). Mais l’expertise aide-t-elle à la décision ou bien en dispense t-elle en déplaçant la question politique sur le terrain technique ?
    Suit de là un débat entre une définition forte et une définition faible du développement durable, lié à des usages inversés des relations entre la technique et la nature. Pour la définition faible, il s’agit d’affirmer la compatibilité de la croissance et de l’environnement par une exploitation maximale des ressources, l’utilisation de substituts artificiels à d’éventuelles extinctions de ces ressources et le correctif des méfaits de la technique par la technique. Il n’y aurait pas trop de technique en termes quantitatifs, mais pas assez de technique en termes qualitatifs. Une définition forte du développement durable en fait une forme de développement attentive à la protection de ressources reconnues limitées, usant du principe de précaution à l’égard des nouvelles technologies. Cette interprétation se réfère à une idée de la nature garante d’un ordre des choses, compris comme un ordre du monde.[...]
    Les nouvelles noces de l’Homme et de la Terre
    Jean-Philippe Pierron

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