Depuis une bonne trentaine d’années on multiplie les observations, les mesures et les constats des effets que notre mode de vie a sur l’environnement.
Chacun de nous a connaissance des nombreuses catastrophes naturelles, des risques liés au nucléaire (Tchernobyl en 1986), des pollutions inquiétantes de tous les milieux, des pénuries annoncées.
Grâce à des associations courageuses nous sommes informés là où des lobbies industriels ou autres essaient de minimiser ou de désinformer. Le constat fait, il faut agir ! Après toutes ces étapes de prise de conscience, nous en sommes à la nécessaire prise en main par le politique.
Mais sans doute le moment était favorable, inespéré il y a peu de temps encore.
N’est-ce pas un exploit que puissent se rencontrer autour d’une même table, scientifiques, employeurs et syndicats, ONG et représentants de l’Etat et des collectivités.
Et n’est-ce pas aussi un moment gisant, ce moment où tout est possible, ce moment où l’on va pouvoir redonner du sens en faisant des choix…
Ne fallait-il pas être aveuglés pour penser qu’une croissance infinie pouvait être réalisée dans un monde fini ? Nous avons touché les limites de notre belle planète, peut-être aussi touché les limites du « toujours plus »…
Alors, oui, que nous, chrétiens,
? Acceptions de « rebattre les cartes »
? Acceptions joyeusement d’être moteurs des changements qui s’imposent plutôt que de subir lorsqu’ils nous sont imposés.
Souvent nous disons ou nous entendons dire « Mais qu’est-ce que je peux faire à mon niveau ?
Nous connaissons aussi des réponses telles que : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières » ou bien ce slogan que l’on entendait il y a quelques mois venant du Ministère de l’Ecologie : « Il n’y a pas de petits gestes quand on est 60 millions à les faire ».
Nous avons tous à l’esprit que l’action de quelques uns peut devenir un mouvement qui s’amplifie et change le cours des choses. Pensons à Gandhi et à la réaction non-violente des Indiens ou la Résistance pendant la guerre…
Je pense que chacun, là où il est, a 2 moyens d’action :
? Le 1er : il s’agit d’adopter d’autres modes de vie plus durables avec l’idée essentielle au départ que ce n’est pas triste si on garde ou si on recherche l’essentiel.
? Pour le 2e : il s’agit, face aux décisions qui seront prises grâce au « Grenelle de l’Environnement » de ne pas faire de la résistance ou du rétropédalage.
Pour oser faire les bons choix – qui ne seront peut-être pas populaires – nos politiques ont besoin de sentir les citoyens prêts à suivre.
Pour radio Présence