Livre. La solidarité : Chez les plantes, les animaux, les humains

Ce livre écrit par Jean-Marie Pelt est un essai remarquable pour résumer l’interdépendance entre les êtres à
différents niveaux d’évolution qui a permis à la vie de s’installer et/ou de perdurer. Voici quelques lignes que
j’avais relevées et qui résument assez bien l’état d’esprit de ce livre :

p. 169 : "Une organisation sociale n’est acceptable que si elle ne contraint pas ses membres à leur « droit de
nature » au profit de quelques uns. Les notions de profit et de lutte économique devront donc faire place à des
concepts tels que réciprocité, mutualisme, réconciliation. Seule une exigence éthique unanimement partagée,
permettra de préserver durablement, pour tous, la liberté et la paix. - « L’Etat est fait pour les personnes, et
non les personnes pour l’Etat » (John Locke)

p. 171 Si le monde entier vivait à la manière d’un Nord-Américain, il faudrait CINQ planètes
supplémentaires pour fournir les ressources nécessaires à assurer un tel niveau de vie à tous les Terriens.

p 172 Alors que la terre ne peut fournir que des ressources moyennes, environ 2 Hectares/habitants, un
Erythréen n’en consomme environ que 0.35, un Français 7.3 et un Nord-Américain 12 H.".

Il y a donc intérêt à utiliser beaucoup d’orties pour approcher cet idéal de 2 Hectares/personne (Cf. recette de la soupe aux orties).

Marie-Françoise Lavigne