L’appel des enfants pour l’environnement (n°29)

Pour la 8e année, le WWF lance un concours à l’intention de toutes les classes primaires.
Pour 2008 qui est l’année des élections municipales, le projet est que les enfants s’adressent aux maires nouvellement élus.
Le thème retenu cette année concerne les énergies avec le slogan « Chauffe pas la planète ».
Les partenaires de cette opération sont :

— la revue Images Doc, du groupe Bayard,
— les BD Boule et Bill,
— la Ligue de l’Enseignement,
— le groupe Caisse d’Epargne
— et Gaz de France.

L’opération a un parrain : il s’agit de Yannick Noah qui s’engage pour la 2e Année.
Il reconnaît avoir été lui-même sensibilisé par ses enfants et se dit convaincu que la sauvegarde de la vie sur notre planète passe par l’éducation des enfants, « éco-citoyens de demain et prescripteurs dans leur famille aujourd’hui ».
Il pense aussi que l’école est le terrain prioritaire pour faire passer les bons messages et décider des bons comportements.
(avec la famille et les autres lieux d’éducation, bien entendu !)

Les enseignants intéressés peuvent contacter le WWF et ils recevront un guide, chaque enfant recevant de son côté un carnet découverte. La clôture du concours est le 31 mars.

Nous avons dit précédemment que le thème de l’année était l’énergie : c’est un des grands sujets du développement durable aujourd’hui : on parle de la raréfaction du pétrole, du gaz ; des pollutions liées à leur combustion ; des biocarburants (que nous devrions plutôt appeler agrocarburants) ; des énergies renouvelables ; de la hausse du cours du pétrole…
A ce propos, je ne résiste pas à vous raconter l’image très parlante utilisée par Jean Marc Jancovici, grand spécialiste des problèmes énergétiques et du climat : et si, au lieu d’acheter de l’électricité pour faire marcher nos appareils électriques, de l’essence pour nous déplacer ou du gaz pour nous chauffer, nous faisions appel à des ouvriers énergétiques dont la tâche serait de pédaler 24h/24 pour fournir nos besoins en énergie. Combien de personnes faudrait-il ?
Au Bengladesh, 1 seul suffirait ; dans nos pays développés : 100 !
Le fait de devoir simplement appuyer sur un bouton pour se déplacer, se chauffer ou mettre en route un appareil ménager nous a fait perdre la notion de l’énergie nécessaire à tous ces actes. Et même plus, peut-être sommes-nous de ceux qui trouvent le prix du carburant trop cher ? Pourtant, si nous y réfléchissons bien et si nous devions payer les salaires d’ouvriers énergétiques…

Même si on n’en est pas là, cette allégorie peut nous aider à donner une « valeur » plus juste aux énergies et donc éviter tous les gaspillages.

Pour Radio Présence