Film : Le cauchemar de Darwin

L’horreur absolue ! À quoi peut mener la mondialisation ?

1) Dans les années 50, un homme a introduit la perche du Nil dans le lac Victoria.

2) Ce poisson bouffe toutes les autres espèces, donc, finie la biodiversité.

3) Pour ramener les poissons, il faut des plongeurs (alors qu’il y a des crocodiles dans le lac).

4) Une super pêcherie alimentée par quantité de pêcheurs a été installée. Elle emploie 3 000 Tanzaniens dans
des conditions d’hygiène modèles...
Le problème, c’est que ce ne sont pas les gens sur place qui mangent ces filets.

5) Ces filets partent en Europe dans des avions russes et nous les trouvons en effet sur nos marchés français.

6) Que fait-on des arêtes ? Elles sont jetées dans d’immenses décharges... où vont les chercher les autochtones.
Ils les emportent pour les faire sécher, accrochées sur des rangées et des rangées de claies. Le spectacle
là est immonde avec les vers qui grouillent et les oiseaux qui survolent. On n’a pas l’odeur, mais on
peut l’imaginer !

7) ensuite chacun cuit ça et s’en nourrit.

8) comble de l’inhumanité : les enfants des rues (orphelins pitoyables) se disputent cette pâture et le plus fort gagne

9)autre spectacle atroce : ces enfants utilisent le plastique des emballages pour le faire fondre puis le respirer.
Evidemment ils sont tout de suite KO et s’endorment sous un pont.

10) A force de les faire parler, les Russes finissent par avouer que les avions n’arrivent pas vides mais
apportent des armements. Et le cercle est bouclé !

11) ajouter à cela la prostitution ; le pasteur qui ne sait plus quoi prêcher pour enrayer l’épidémie de sida et la mort de ses paroissiens (utiliser un préservatif c’est un péché).
Pas une lueur d’espoir ! Et quand les perches auront mangé tous les autres poissons , que se passera-t-il ?...
On n’ose pas y penser. Trop c’est trop. On en cauchemarde en effet... Mais il faut absolument s’informer et ce
film le fait très bien.
Comme dit le pilote Russe : « je voudrais que tous les enfants soient heureux, mais je ne sais pas comment
faire
. »

En parler, réfléchir, être conscient du désastre dénoncé là, cela me semble déjà une nécessité salutaire.
A vous d’en juger.